Un jour j’ai commencé à courir, courir, courir, portée par le rythme sans jamais perdre haleine
Courir courir courir, libre sur la plaine
Pieds nus peut-être, la tête haute sûrement, l’adrénaline jamais manquante
Des branches basses à portée, repérées, esquivées
Entre les troncs, des aiguilles craquent à chaque foulée
Le corps module, porté par le rythme sans jamais perdre haleine
Jusqu’à la nuit, jusqu’à l’aube
Une rivière me guide jusqu’au lac, étendue bleue miroitante au soleil
Des sapins tanguent à sa surface lisse
La fraicheur qui s’en dégage
M’attire dans ses bras
L’eau m’attire et m’enlace
Alors j’ai commencé à nager, nager, nager, nager, nager
Alors j’ai commencé à nager
Nager, portée par le fluide sans jamais perdre haleine
J’ai nagé, nagé, nagé et tout s’est arrêté
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